ADPSO et PLU


Lors de la dernière enquête publique concernant le PLU testerin proposé aux testerines et aux testerins mais également aux associations, l’Association de Défense et de Promotion du Site Ouest (ADPSO) a déposé ses observations concernant uniquement deux de ses objectifs : le nouveau cheminement du chemin du littoral, entre les Prés Salés Ouest et le Lapin Blanc et le port à sec  prévu à l’intérieur du Pôle Nautique de la Pointe.  

 

Pour le chemin du littoral, l’ADPSO a indiqué à Monsieur le  commissaire enquêteur que son tracé figure dans l’ancien PLU dans un document annexe mais que dans le PLU proposé, il n’y apparait plus.                                              

Il semble donc souhaitable qu’il soit toujours mentionné donnant ainsi la possibilité qu’un jour prochain il retrouve son cheminement au plus prés du rivage comme il a ancestralement toujours existé.

  

Pour le projet de création d’un port à sec, l’ADPSO a indiqué à Madame la commissaire enquêtrice que c’est une excellente solution pour l’hivernage des bateaux car Il a l’avantage de retirer ces derniers dans les ports traditionnels ou à l’ancrage (corps morts), de réduire l’emploi des peintures antifoulings, de supprimer certaines pollutions comme la corrosion électrolytique mais surtout de respecter  la qualité de l’eau du Bassin qui en a grand besoin.

De plus étant situé dans une zone uniquement réservé à la plaisance et à la vie maritime, il n’impactera pas visuellement le cadre de vie des résidents de ce secteur.

 

Réunion du 13 novembre pour le PLU.  

Pour toujours mieux  s’informer sur le PLU, certains membres de l’ADPSO ont assisté à une réunion organisée par « La Teste Avenir », une association de soutien à  Monsieur le Maire Patrick Davet.                                                           

Sur  la façade maritime ils ont posé trois questions :

1)   Le peu de logements à l’intérieur de son périmètre allant du quartier du « Piou » au carrefour de « Bondon » soit environ 82 appartements ou habitations ce qui pour  un promoteur ne devrait pas être rentable.

2)   Pourquoi la tranche 2 du projet de la façade maritime a changée de destination entre la source des Prés Salés Ouest et le carrefour « Bondon » qui devait rester en totalité zone boisée donne maintenant la possibilité de loisirs, d’équipements sportifs, de restauration ou des commerces de détails.

3)   Quelle date pour le début du projet de la façade maritime peut-on envisager.

 

 A ces trois questions, Monsieur le Maire a répondu qu’il n’était pas question d’ouvrir à beaucoup plus d’urbanisation que les 82 logements prévus, que malgré la nouvelle programmation de la tranche 2, ce secteur restera une zone en totalité boisée et que la façade maritime pourrait voir un début de travaux en 2028 / 2029, s’il est réélu bien évidement.                           

 

Rencontre avec l’architecte Monsieur Jean Dubrous. 

Toujours pour parfaire ses connaissances sur le nouveau PLU, l’ADPSO a également rencontré Monsieur Dubrous un architecte testerin connu et reconnu dont les plans avaient été retenus par la ville de La Teste de Buch pour la reconstruction de la seconde cabane Tchanquée de l’Ile aux Oiseaux.     

Cette visite n’avait pour but que de s’informer sur la vision et la conception que Monsieur Dubos porte à la façade maritime en devenir suite au nouveau PLU.

Les Orientations d’Aménagement et de Programmation appelées plus simplement des O.A.P. qu’il a envoyé à Monsieur le commissaire enquêteur montre que Monsieur Dubrous a  une approche différente et quelques divergences sur cette façade maritime, c’est ce qu’il a bien voulu confier aux quelques membres du Conseil d’Administration de notre association.

Les griefs de Monsieur Dubrous se résument que le peu d’habitats prévus dans le secteur de la façade maritime ne sera pas rentable, il faudrait en même temps proposer et créer d’autres projets immobiliers, environ 400 logements, dans le secteur Ouest de La Teste de Buch comme la Humeyre, l’ilot face à la gare, au quartier du canalot un terrain ayant servi de dépôt à l’entreprise Sattanino et une parcelle impasse du Lapin Blanc etc ……    autrement la façade maritime ne devrait pas être réalisable financièrement par un promoteur ou un investisseur.

 Egalement Monsieur Dubos conteste l’utilité du musée de France qui d’après lui n’est pas porteur d’un intérêt majeur mais s’il se créait,  son implantation serait  préférable dans la parcelle de l’ancienne fonderie « Couach » ou des places de stationnement pourraient être plus nombreuses  que dans le secteur du Piou.

Par contre Monsieur Dubrous a indiqué  que la façade maritime  aura une surface de 15 hectares et que pour avoir la maitrise des terrains, le  projet devra se réaliser au sein d’une Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) qui est une opération d’urbanisme publique ayant pour but de réaliser ou de faire réaliser l’aménagement et l’équipement de terrains à bâtir ou avec un Projet Urbain Partenarial (PUP) qui est un contrat négocié qui permet de financer la réalisation d’équipements publics rendus nécessaires pour la création d’opérations d’aménagement ou de construction.

 Monsieur Dubrous ayant les compétences de sa profession, les membres de l’ADPSO avait répondu à son invitation pour avoir plus d’informations et de détails sur le PLU qui sera appliqué pour le projet de la façade maritime mais notre association tient toutefois à signaler que ses propositions  n’engagent que lui, bien évidement.

                                                       

 Fait le 16 novembre 2025.  Le secrétaire de l’ADPSO Claude Badet

 



Une esquisse de Jean Dubrous

Secteur de la façade maritime avenue du Général Leclerc